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Comment lire une partition de batterie ?

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Sommaire
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    Certains batteurs ne prêtent pas suffisamment attention au solfège. Pourtant c’est indispensable pour bien apprendre à maîtriser sa batterie ou tout type d’instrument. C’est non seulement le langage écrit de votre instrument, mais aussi la porte vers de nouveaux rythmes plus complexes. Aujourd’hui, nous n’allons pas étudier le terrible « The Black Page » de Terry Bozzio, mais simplement explorer les bases à connaître pour lire une partition de batterie

    Les bases à connaître pour lire une partition de batterie

    La portée

    La portée

    Partant du principe que vous êtes complétement novices en solfège, avant de s’aventurer dans des explications complexes, revenons à l’essentiel. La portée est la base de tout. C’est un ensemble de 5 lignes et de 4 interlignes. Elle permet de placer les notes ou de montrer un silence par exemple. C’est là que vont figurer les informations à suivre pour jouer.

    La clef 

    La clef

    La clef est un petit signe qui apparaît au début de la portée. Il permet d’indiquer la position des notes dessus. Pas besoin de rentrer dans les détails puisqu’en batterie, il n’y en a tout simplement pas. Contrairement au violon par exemple, ce n’est pas un instrument harmonique. Le symbole de la clef comme la célèbre clef de sol par exemple, est remplacé par deux barres verticales.

    Le placement des notes

    Le placement des notes

    Avant d’aborder les différents symboles de percussion, il faut garder à l’esprit quelque chose de très simple : la position des différents éléments dans la portée. C’est essentiel pour bien lire une partition de batterie.

    En batterie, la notation n’est pas normalisée. Comme chaque batteur personnalise son instrument selon ses besoins, les notations peuvent varier. 

    Contrairement à d’autres instruments, en notation rythmique comme pour la batterie, les notes correspondent à l’endroit où il faut frapper et donc aux différents éléments qui constituent votre batterie.

    Ici, on ne s’intéresse qu’à leur position , le reste viendra plus tard. Notez que le charleston et la cymbale ride sont sur la même ligne. Sauf indication contraire, jouez toujours un charleston par défaut.

    On voit bien que les symboles sont inscrits plus ou moins haut dans l’axe de votre portée. Un moyen facile pour mieux se le représenter, c’est de faire le lien avec votre batterie. En réalité, la partition n’est qu’une transcription schématique de votre instrument. 

    Sur l’image ci-dessus, vous voyez que la cymbale crash est tout en haut. C’est la même chose quand on regarde une batterie de face, la cymbale crash est l’élément le plus en hauteur. La grosse caisse, elle est au contraire l’élément le plus bas, c’est pareil dans la configuration standard d’une batterie. 

    Regardez plutôt cette image et repérez les différents éléments. Puis comparez avec la figure du dessus.

    La signature rythmique 

    La signature rythmique

    La signature rythmique se trouve au début de la portée. Elle est représentée par deux chiffres l’un au-dessus de l’autre. Parfois, elle peut se trouver au milieu d’une partition s’il y a un changement de rythme. Le chiffre du haut correspond au nombre de temps d’une mesure et le chiffre du bas à la durée d’un temps.

    Par convention, les chiffres du bas sont calqués sur des durées standards. 4 signifie que le temps de base est la noire et donc qu’un temps est égal à une noire. 8 signifie que c’est la croche et 16 la double croche, ainsi de suite.

    Le plus souvent, dans le rock, les rythmes sont en 4/4. Vous l’apprendrez rapidement si vous prenez un cours de batterie en ligne ou non.

    Les mesures 

    Les mesures

    Les mesures sont représentées par des lignes verticales dans une portée. Elles viennent séparer la musique en parties égales. C’est ce qui va venir structurer votre partition. Comme le morceau, la mesure est divisée en parts identiques, ce sont les temps. Elles permettent de faire des musiques qui durent, sans avoir besoin de compter jusqu’à un nombre infini. Avec cette mesure-ci, en 4/4, vous n’avez besoin de compter que jusqu’à 4 puis de recommencer. 

    Les symboles de percussion

    Maintenant que vous avez repéré la position des différents symboles dans la portée, intéressons-nous de plus près à leur signification. Vous avez vu que les notes ne sont pas représentées de la même manière. 

    Traditionnellement, les cymbales sont signifiées par des croix et les fûts par des points.  

    La plupart du temps, les partitions de batteries ont des légendes, en raison toujours de l’absence d’harmonisation dans la lecture des partitions de cet instrument.

    Les légendes apparaissent généralement comme ceci :

    Les symboles de percussion

    Pour résumer, c’est globalement la position de la note dans la portée et le fait qu’elle présente un rond ou une croix qui vous indique sur quelle partie de votre batterie frapper. La ligne verticale et la queue vous donnent aussi des indications, tout comme le fait que ce soit une blanche ou une noire. Il faut comprendre que les notes ont une durée proportionnelle aux autres. Alors, pour saisir la durée de chacune, il faut assimiler les symboles que voici :

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    La noire 

    Sur le tableau qui présente les différentes notes, vous pouvez voir la noire en troisième position. C’est la plus simple, elle correspond à un temps. Donc quand vous comptez, si vous la frappez en « 1 », elle sera terminée au moment où vous frappez « 2 ». Vous allez la frapper à chaque compte comme ceci : « 1, 2 ,3 ,4 ». Voici ce que ça donne dans une portée :

    La noire

    La croche 

    Encore un symbole de base à connaître : la croche. Elle correspond à un demi-temps. Elle vaut la moitié d’une noire, donc il y a deux croches pour 1 temps. Concrètement cela veut dire qu’on va deux fois plus vite qu’en jouant des noires. En comptant, elle arriverait entre le « 1 » et le « 2 ». Donc pour savoir où les jouer, comptez de la sorte : « 1, et 2, et 3, et 4 » au lieu de « 1, 2, 3, 4 ».

    Schématiquement, une séquence de 8 croches ressemble à ceci :

    La croche

    Vous voyez que ces notes sont reliées et que le symbole « + » au-dessus de chaque note indique un demi-temps, donc le moment où vous devez prononcer le « et » quand vous comptez.

    La double croche

    Pour les doubles-croches, c’est un peu le même système que pour les croches. Elles valent un quart de temps et donc on peut en jouer quatre dans un temps. Elle va 2 fois plus rapidement que la croche et 4 fois plus que la noire.

    Voici un exemple de partition avec 16 croches :

    La double croche

    C’est pareil pour la triple croche et la quadruple croche. Elles vont respectivement 8 fois plus vite et 16 fois plus vite qu’une noire et elles valent 1/8 ème et 1/16 ème de temps.

    Les silences

    Tout comme les sons, les silences ont leur importance dans une musique, et donc dans une partition de batterie. Ces silences sont représentés par des symboles dans la portée. Ils indiquent au musicien quand et pour combien de temps il doit arrêter de jouer. Les notes qui traduisent un silence ont chacune un symbole et expriment toutes quelque chose de différent. Voici les silences principaux et leur équivalence avec une note « classique » :

    Les silences solfège partition batterie

    Les signes de répétition

    Les signes de reprise

    Les signes de répétition sont très utiles à condition de les comprendre. Ils font parfois leur apparition dans les partitions de batterie. Comme leur nom l’indique, ils demandent au batteur de répéter une certaine partie. 

    En batterie, on distingue 3 signes de répétition principaux. Le premier, le plus classique est constitué de deux barres verticales, suivies de deux points. Elle indique au batteur de revenir au début de la section et de la rejouer en intégralité. 

    Le second signe est un peu différent, il ressemble beaucoup au signe des pourcentages. Il indique qu’il faut répéter seulement la mesure précédente pour une mesure suivante. 

    Une variante de ce signe comporte deux barres et parfois un chiffre « 2 » au-dessus. Il indique qu’il faut répéter les deux mesures précédentes.

    Un exemple : le rythme de rock de base

    Pour synthétiser tout ce qui a été mentionné dans cet article, prenons une partition relativement simple. Voici un rythme de rock de base pour la batterie :

    Tentons ensemble de lire cette partition de batterie. Commençons par interpréter les notes et à les relier aux pièces de votre batterie.

    Les croix du haut représentent des charlestons par défaut. Les symboles au milieu de la portée représentent des caisses claires et ceux du bas une grosse caisse.

    Ensuite, il faut savoir de quel type de notes il s’agit pour bien les compter. On voit que le charleston est joué en croche. Donc il vaut un demi-temps, il faut donc la compter comme ceci : « 1 et 2 et 3 et 4 ». 

    Pour la caisse claire, on voit qu’elle est jouée deux fois, une fois sur le compte « 2 » et une autre sur le compte « 4 ». 

    Pour la grosse caisse, il y a une première noire, jouée sur le compte « 1 ». Mais il y a aussi une partie en croche, dans ce cas, elle est jouée sur le « 3 » et sur le « et » de « 1 et 2 et 3 et 4 ».

    Vous trouverez des partitions de batteries gratuites sur Internet pour vous entraîner. Commencez par des rythmes simples, lisez-les et interprétez-les pour améliorer votre apprentissage des partitions de batterie.

    Bonus 2: 4 livres qui peuvent vous aider pour apprendre à lire une partition de batterie

    Conclusion 

    Vous avez vu qu’il n’y a pas besoin d’être un grand expert en solfège pour comprendre et lire une partition de batterie. Grâce à ces quelques indications de base, nous espérons avoir pu vous aider. Maintenant, vous pourrez partir à la conquête de nouveaux rythmes avec plus de sérénité. N’hésitez pas à poursuivre votre apprentissage du solfège. Même pour la batterie, cela reste un moyen de communication essentiel avec les autres musiciens. Bientôt, si vous travaillez sérieusement, vous pourrez même écrire vos propres partitions de batterie.

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